MATTHIEU LIMOSINO est un créateur polymorphe.

À la tête du groupe GOO GOO BLOWN (le bonhomme)[1] pendant plus de dix ans, il a forgé une écriture inspirée du romantisme et d’imaginaires tenant aussi bien des romans d’Howard P. Lovecraft, Philip K. Dick ou Théophile Gautier que des films de Tim Burton ou David Lynch. Il qualifie alors lui-même son univers de « noirceur haute en couleurs ».

À leur séparation, MATTHIEU LIMOSINO crée le projet pluridisciplinaire BLÄTTER FÜR DIE KUNST. Il compose plusieurs pièces musicales, errances sonores, la musique d’un spectacle, de plusieurs courts-métrages et écrit la bande originale du film The Man Who Sold the World, long métrage de Swel et Imad Noury[2]. Il propose également un ensemble de fétiches, masques et sculptures qu’il présente lors de nombreuses expositions collectives. Son travail est aussi utilisé à l’écran et dans quelques publications. Il réalise enfin un travail d’écriture autour de textes en vers et en prose.

Fort de cette expérience, MATTHIEU LIMOSINO travaille depuis 2018 sous son nom. Il compose des poèmes intimes autour du temps présent, l’écriture, sa vie de famille (Prémices d'un après, Ed. L'Harmattan, 2021) mais aussi des textes plus engagés (Raciste !, inédit, 2020), urgence citoyenne nécessaire sans doute liée à sa profession d’enseignant, en histoire-géographie. Il s’intéresse plus particulièrement aux questions liées à l’écologie, l’identité, la culture, les nationalismes, l’Europe, et la place des femmes et des hommes dans nos sociétés.

Une mise en musique et en images de certains de ces poèmes est régulièrement proposée sur sa chaîne YouTube en lien avec ses différents hétéronymes musicaux (Blätter für die Kunst, Pharaons Noirs, Lagatór et Courir avec les Loups) ainsi que quelques collaborations.