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Isabelle Cochereau
peintre, photographe, artiste visuelle


Isabelle Cochereau voulait être peintre, travailler dans un grand atelier, apprendre les techniques anciennes… 

Pourtant elle choisit d’être une artiste « appliquée » en intégrant l’école Duperré à Paris, où elle étudie le graphisme en luttant pendant tout son cursus pour détourner les consignes, travailler aux pastels et à la térébenthine plutôt qu’aux tire-lignes et feutres à alcool...

Devenue graphiste, et même infographiste, elle continue pourtant à peindre, à chercher le contact avec la matière, comme pour apaiser un désir de création, pas toujours satisfait dans sa vie professionnelle.

Peu à peu, à partir d'une immense photothèque, constituée de matières, de visages, de corps, de motifs , elle crée avec les outils de la graphiste, ses premières oeuvres numériques d'artiste Ce sont des collages, des illustrations, marqués de citations de l’histoire de l’art et de la culture graphique. 

Lentement elle s’en détourne pour aborder son sujet de prédilection : le portrait. Toujours amoureuse de la peinture, des grands maitres, des classiques, ses recherches s’axent sur la possibilité d’une "peinture numérique ». En procédant comme avec ses pinceaux, par superpositions de couches, de matières, avec une palette colorée très semblable, un ancrage et des références, mais avec en plus les possibilités qu’offrent l’outil numérique.

Ses portraits déclinés en série, se nourrissent de l’intime, des croisements entre sa petite  histoire et la grande histoire de l’art. Elle est représentée par plusieurs galeries en France et quelques-unes dans le Monde et expose régulièrement.

Depuis quelques années, en marge de son travail de peinture numérique, elle s’essaie comme le maître Martin Paar, à la photographie vernaculaire. Sur la plage, au musée, en voyage,… elle dégaine son téléphone portable pour saisir les attitudes de ses contemporains… avec humour, tendresse et parfois, peut-être, un peu de mordant. Elle signe ses photos sur les réseaux sociaux de son nom et du #nestpasmartinparrquiveut, histoire de rendre à César…

   
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